This gallery contains 3 photos.
Vous êtes nuls en géostratégie?
Ça tombe bien, Arte et Public Sénat aussi, qui ont osé diffuser « Daech, naissance d’un État terroriste », les 10 février et 23 juin 2015.
Une comédie tout droit sortie du service communication internationale du Département d’État américain et refourgué à sa filiale française, l’Élysée hollandiste et ses relais médiatiques. La propagande a ceci de bon que derrière les gros mensonges, elle livre toujours la vérité, mais en creux. Démonstration.
La légende de Daech.
Il est question du Diable en personne : al-Baghdadi. On apprend que le prêcheur islamiste a été enfermé comme tout son état-major dans une prison américaine en Irak, une geôle dévolue aux ex-cadres du régime précédent, celui de Saddam Hussein. Prison ou centre de formation de cadres pro-américains ? Tout au long du documentaire, l’ambiguité est constante, le trouble croissant. Quand et comment est né Daech ? En 2011, d’après le spécialiste Romain Caillet :
« Ils attendaient leur heure, ils attendaient le départ des troupes américaines. »
Cela correspond à la création du front al-Nosra, une couverture de l’État islamique, destiné à lutter contre la Syrie d’Assad. À cette date, des éléments s’infiltrent dans les rangs de la rébellion anti-Assad, qui finira bouffée. Grâce au régime de terreur instillé par les noyauteurs de l’EI, qui disposent de moyens financiers importants, d’une organisation militaire… Des facteurs qui ne sentent pas vraiment l’amateurisme terroriste !
En juillet 2012 la Turquie ouvre ses portes sur la Syrie, les combattants islamiques se ruent dans la brêche. N’oublions pas que Daech possède descentaines de kilomètres de frontières cmmunes avec son voisin turc. Les effectifs ? 3 000 Tunisierns, 2 000 Marocains, 1 000 Français, encadrés par des professionnels du djihad, ayant déjà servi dans al-Qaida. Des combattants entrainés qui ont entre 25 et 35 ans… Un trafiquant syrien en Turquie révèle que ces mercenaires s’engageant pour Daech, en l’occurrence des Tchétchènes, payaient cash 100 000 dollars pour des armes et des faux papiers. Dans le doc, le trafiquant fait croire qu’il a été abusé, qu’il ignorait la destination des armes et des guerriers.
Continue reading →