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D’une manière générale, l’opinion publique occidentale sait qu’il y a mensonge sur la Syrie, mais ne connaît pas la vérité. [Dr Bachar al-Assad, Président de la République arabe syrienne, ce 20 mars 2017 aux médias russes]
Le 14 mars courant, Donald Trump recevait le vice-prince héritier saoudien Mohamad ben Salmane à Washington. Le lendemain Damas était frappée par deux attentats terroristes extrêmement meurtriers à moins de deux heures d’intervalle, l’un en son palais de justice à une heure de grande affluence, l’autre dans un restaurant populaire très fréquenté dans l’ouest de la ville. Inutile de nous interroger, une fois de plus, sur l’émotion débordante d’indifférence des médias humanitaires occidentaux.
Au même moment se tenait la troisième session des pourparlers d’Astana, boycottée par les chefs des factions armées de ladite opposition syrienne modérée, présents lors des deux sessions précédentes et dont le garant est la Turquie selon l’accord tripartite conclu entre la Russie, l’Iran et la Turquie, lequel accord a abouti au plan de cessation des hostilités entré en vigueur le 29 décembre 2016 à minuit et adopté à l’unanimité par le Conseil de Sécurité sous la résolution 2336 du 31 décembre 2016.
Le 16 mars 2017, M. Nasser kandil commentait ces événements par une brève prémonitoire. [NdT] :
La coïncidence de la visite de Mohamad ben Salmane à Washington avec les déflagrations meurtrières à Damas, la tenue des pourparlers d’Astana 3 en l’absence des chefs des factions militaires et les déclarations russes parlant de parties étrangères les influençant parce qu’elles ne veulent pas régler la crise syrienne, n’est pas fortuite.
Le ressentiment saoudien devant la monopolisation des groupes armés par le gouvernement turc d’Erdogan, l’Arabie saoudite étant reléguée au rôle de financier et de conseiller, s’ajoute au fait que la Turquie n’est plus intéressante comme alliée depuis le désaccord américano-turc sur la guerre en Syrie et son exploitation de toutes les cartes, à son seul profit, dans le but de se débarrasser des Kurdes, au point d’oser conclure un accord tripartite avec Moscou et Téhéran.
En revanche, pour Riyad, l’alliance avec Israël présente l’avantage de proposer à Washington la séparation de la guerre entre le sud et le nord de la Syrie, étant donné que la priorité de cibler l’Axe de la Résistance et l’Armée syrienne, à la fois, répond à la volonté de Donald Trump d’« interdire toute influence iranienne » dans la région….. ……… …………
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